Aconcagua sommet Amérique du sud


Aconcagua Expedition

sommet de l’Amérique du sud

l’Aconcagua, avec ses 6959m est la montagne la plus haute d’amérique du sud, il n’y a quasiment pas de neige durant l’été.

son ascension se fait de décembre à février, puisqu’en Argentine les saisons sont inversées.

Ascension dans un style décontracté, sauf un vent glacial en altitude.

l’Aconcagua est l’une des montagnes parmi les plus parcourues au monde, facile d’accès, logistique rodée, voie normale très facile ne demandant aucune connaissance technique et peu chère ne nécessitant pas de permis très onéreux comme en himalaya.

Le seul désagrément est un vent glacial en altitude, comme il n’y a aucune difficulté on monte très vite et l’on peut avoir plus de mal qu’ailleurs pour s’acclimater.

En bas la ville de Mendoza, une vrai ville à l’occidentale avec super marchés, vie culturelle…

Résumé de l’expédition :

Pour moi, l’aconcagua c’est fait au pas de course au mois de décembre 2005.

Je récupère mon permis d’ascension, validité 20 jours auprès des autorités du parc à Mendoza, et je file à Puenta del Inca, l’entrée du parc.

le lendemain, je réserve ma mule auprès de « los puquios », une compagnie spécialisée en muletage pour Plazia Françia qui sera mon camp de base au pied de la face sud.

Arrivé a Plazia Françia, j’attends mon muletier pour 14h, il apparait à moins dix et à 14h très précise s’arrête devant moi.

J’instale mon camp, je suis tout seul.

Après plusieurs reconnaissance au pied de la face, je me rends compte que l’ascension que je prévoyais ne sera pas réalisable seul.

Je me fais un sac de fortune, cache tout le reste de mon matériel et fait le tour de la montagne pour rejoindre le camp de base classique, Plazza des Mulas 4200m.

Plazza des Mulas ne vous donne pas envie de vous y éterniser, aucun panorama, de la terre noir, pas très joli.

Je monte à « nido des condores » 5400m, un vent glacial permanent met les nerfs a très rude épreuve, sont là de nombreuses expéditions dont le rêve des participants, principalement des anglo-saxons est de faire les « seven summit ». (je possède les trois plus haut)

Montée au refuge Berlin par la voie normale, j’ai fortement mal à la tête je redescends à « nido des condores ». Il ne faut jamais forcer l’aclimatation, quand elle est insuffisante, la meilleure solution est de descendre, attendre, et remonter plus tard, en général cela marche.

Plus en forme, je décide de rejoindre le sommet par une voie directe surnommée « escape line », une grande pente de neige qui monte de 5400m directement au sommet a 30, 35 degré soit un dénivélé de 1595m d’un seul coup pour aller au sommet.

je discute avec un rangers du parc qui me dit que c’est rarement fait.

Voilà le challenge qu’il me faut.

Je pars le matin, il fait jour je monte dans la pente mixte de la neige, et du cailloux instable, genre roulement à billes, pas très agréable.

Je rattrape toutes « les chenilles » dans le dernier raidillon avant le sommet que j’ atteint vers 13.30.